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Contraception

Zoom sur les différents moyens de contraception

Avec un premier rapport autour de 17,6 ans pour les filles, 17,2 ans pour les garçons, il n'est jamais trop tôt pour parler contraception.

La pilule à prendre au quotidien

Il y a pilule et pilule. Les combinées associent oestrogène et progestérone et agissent en bloquant l'ovulation. Leurs dosages ont été divisés par six depuis les années 1970. On y gagne en tolérance (moins de nausées, moins de maux de tête, pas de prise de poids) sans y perdre en efficacité. Certaines pilules combinées ont même une action antiacnéique et d'autres, un effet contre la rétention d'eau.

De leur côté, les micropilules contiennent uniquement de la progestérone. Elles modifient la glaire cervicale et les parois de l'utérus: de quoi empêcher l'ascension des spermatozoïdes et la nidation de l'oeuf. Attention, certaines micropilules doivent vraiment être prises tous les jours, sans arrêt, à la même heure sous peine de grossesse éventuelle. Elles représentent une solution de rechange face aux combinées en cas d'intolérance aux oestrogènes (trop de cholestérol par exmeple). Il existe enfin des pilules aux progestatifs macrodosés, surtout destinées aux femmes en période de préménopause et gênées par un fibrome ou certaines pathologies des seins: elles se prennent 20 ou 21 jours sur 28.

Les autres moyens de contraception

D'autres solutions existent. Par exemple, le patch contraceptif de colle sur la peau une fois par semaine, et ce, trois semaines de suite (en changeant de patch à chaque fois) avec une pause d'une semaine, le temps des règles.

Quant à l'anneau vaginal, il se place directement dans le vagin pour trois semaines. Il libère ses hormones comme le patch. Assez discret, il n'est pas gênant au cours des rapports sexuels.

De son côté, l'implant - posé en dix minutes dans le bras sous anesthésie locale - est mis en place pour trois ans: il diffuse donc un progestatif en continu et sans risque d'oubli. Grâce à ce dispositif, beaucoup de femmes ont des règles moins abondantes (ou pas de règles), mais pour quelques unes d'entre elles, les saignements sont plus fréquents.

Le stérilet, enfin, empêche l'implantation d'un oeuf éventuellement fécondé dans l'utérus. On le change tous les cinq ans. Les stérilets au cuivre et sans progestérone respectent les cycles naturels, mais augementent souvent la durée et l'abondance des règles, alors que la dernière génération de stérilet, qui diffuse un progestatif à faibles doses, peut supprimer les règles. Le stérilet est plus souvent recommandé aux femmes ayant eu un premier enfant.

Puisque chaque femme est différente, demandez conseil à votre gynécologue qui saura vous conseiller le dispositif le plus adapté à votre situation.

A utiliser à chaque rapport

Outre le préservatif (masculin ou féminin) qui protège des infections sexuellement transmissibles, les spermicides agissent en noyant les spermatozoïdes dans un milieu incompatible avec leur survie. La cape cervicale (capuchon qui empêche le passage des spermatozoïdes), moins employée, à imbiber de spermicide, se place avant un rapport et se garde ensuite trois jours. Il est interdit de se laver au savon ou de prendre un bain avant un rapport et durant quatre heures après, lorsqu'on utilise un spermicide, sous peine d'inefficacité.